« Qu’est ce qui sert la vie maintenant ? » ou comment prendre une décision centrée, plus grande que soi, au service du vivant

Cette fois c’est mon amie Anne Terra qui m’a mis la puce à l’oreille, elle s’est écrit cette question sur le bras. Ce fut fulgurant, cette question est entrée dans ma vie et y est encore aujourd’hui, bien active, bien présente, elle continue de frayer son chemin à l’intérieur, à l’extérieur…

« Qu’est ce qui sert la vie maintenant ? »
“What serves life now ?”

La question ultime pour sortir du “soi” et, de nouveau, s’inscrire dans un univers plus large qui ne tourne pas autour de mon nombril. Cette question permet de prendre une décision, de faire un choix, au service de tous les êtres vivants animés et non animés à tous les niveaux. Car la vie c’est moi, mais aussi tout le monde qui m’entoure, les autres humains, le monde végétal, le monde animal, la planète, la dimension énergétique, spirituelle…

Les aborigènes d’Australie, dans le livre de Marlo Morgan “Message des hommes vrais aux hommes mutants” demandent à la vie de les guider, de les aider à trouver de la nourriture, de leur faire vivre une expérience ou d’obtenir une information “if it is in the highest good for all of life everywhere” c’est à dire “si c’est pour le meilleur pour la vie, partout”.

Et là réponse vient. Une intuition émerge. Sur le choix à faire, la décision à prendre, l’acte à accomplir, la parole à dire… C’est magique, c’est logique, la réponse est liée à cette partie supra-consciente à l’intérieur de soi. Cette zone de notre conscience reliée à toutes les autres consciences et aussi reliée à bien plus grand. C’est notre sagesse intérieure, c’est la vie elle-même qui répond.

Il ne reste plus qu’à faire conscience / confiance. S’abandonner à plus grand que soi : quel réconfort. Et si j’étais guidé à chaque instant de ma vie, par la force de vie, magnétique, qui m’amène à vivre, dire, faire, être qui je suis ? Avec spontanéité, avec l’élan du cœur.
Sans être dans la réaction, sous le coup d’une émotion, mais plutôt dans l’action, relié à cette force du vivant plus grande que soi. Et si cette force m’emmenait sur mon chemin de guérison, de croissance, de développement, d’expérimentation de la relation avec moi-même, d’expérimentation de la relation aux autres, de découverte, de curiosité, de bienveillance, de patience, d’apprentissage, de beauté, de créativité, de spiritualité ?

Merci.